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ANGELIZER est le groupe de l'écrivain Sire Cédric. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait connaître ce groupe originaire de Toulouse qui pratique un Death mélodique. En grattant un peu, on découvre que le line-up est constitué aussi de membres de Fornication & Human Flesh. Mais trêve de bavardage, je laisse la parole à Cédric (Chant). Bonne lecture.
![Angelizer [ITW Juillet 2009] Angelizer_logo](https://2img.net/h/www.sire-cedric.com/Static/Image/Angelizer_logo.jpg)
![Angelizer [ITW Juillet 2009] Angelizer](https://2img.net/h/i232.photobucket.com/albums/ee205/MetalWaves/Angelizer.jpg)
Bonjour Cédric. Peux-tu nous parler de ton groupe, Angelizer ?
Avec plaisir ! Il s’agit d’un groupe de Death Metal, fondé avec des amis en région toulousaine. En définitive, nous jouons du Rock’n’roll, à notre manière très personnelle : lourde, exaltée, et plutôt mélodique dans l’ensemble.
Est-ce que le nom Angelizer rend hommage à Moonspell ?
C’est un nom que j’avais en tête depuis des années. À vrai dire, il fait référence aux avorteuses du moyen-âge, tout en évoquant mon obsession pour l’image angélique. La similitude avec le titre de Moonspell n’est donc qu’une simple coïncidence. Maintenant, il est évident que Moonspell reste, et de très loin, un des meilleurs groupes au monde, un de ces groupes qui ont, littéralement, changé ma vie. Si certains y voient un hommage, je ne vais surtout pas m’en plaindre. Chaque chose est toujours une pièce d’un puzzle plus vaste.
![Angelizer [ITW Juillet 2009] 189012](https://2img.net/h/i604.photobucket.com/albums/tt124/manuth77/189012.jpg)
Peux-tu nous parler de votre première réalisation, Poison Dreams ? (texte, musique, etc.) Quels retours avez-vous eu de la presse et des auditeurs ?
Un très bon accueil, je dois l’avouer, ce qui m’emplit de bonheur, car Poison Dreams étant notre tout premier enregistrement, il symbolise à mes yeux la vraie naissance du groupe, le point de départ d’où tout le reste va pouvoir découler. Il s’agit d’un EP qui regroupe quatre titres de death mélodique, c'est-à-dire un mélange des opposés, d’agression et d’extase, toujours orienté vers le mouvement, la fuite en avant. En ce qui concerne les textes, il y est surtout question de quête de soi et de recherche de liberté, métaphoriquement illustré par cette obsédante thématique de la chute des anges dans la chair, donc. À tous points de vue, c’est un début pour nous.
Un album est-il à l’ordre du jour ? Si oui, peux-tu déjà nous en parler un peu ?
Cette année, nous avons composé une bonne dizaine de nouveaux morceaux. Ceux-ci continuent d’explorer les pistes ouvertes dans Poison Dreams, ce même mélange de parties très brutales et d’autres passages au contraire très mélodiques – très proches du heavy, en fait – en essayant de pousser tout ça un peu plus loin que ce que nous avions fait pour le EP. Mais il nous reste encore à arrêter une date précise pour l’enregistrement de cet album.
Tu es également l’auteur de romans. Pour les lecteurs qui ne connaissent pas cette facette de toi, est-il possible de nous en toucher quelques mots ? Quels sont tes futurs projets littéraires ? Est-ce qu’en tant que romancier, as-tu eu une influence sur les textes d’Angelizer ou bien c’est un travail de groupe ?
Comme je le dis toujours, mon métier, c’est d’écrire des romans avec des monstres dedans. (Rires.) Le tout dernier s’appelle L’Enfant des cimetières, c’est un thriller flirtant très largement avec le fantastique et l’horreur, paru aux éditions Le pré aux Clercs et qui se trouve actuellement en librairie. Quant au prochain, il est déjà programmé chez le même éditeur, début 2010. Au sein d’Angelizer, c’est bien moi qui me charge de tous les textes. Les autres membres du groupe sont assez inconscients pour me laisser carte blanche en la matière ! C’est pour moi une forme d’expression très différente de ce que je peux faire en littérature, mais très complémentaire en définitive. Quand j’écris un roman, je dois tout décrire, toujours tout montrer très précisément et tout expliquer. En revanche, quand je compose du chant, je peux me laisser aller à tout ce que l’écriture offre en termes d’abstrait, de cathartique… et bien entendu de rock’n’roll !
Le groupe a quelques concerts à son actif il me semble. Justement, est-ce important pour vous de faire vivre votre musique dans le cadre d’un concert ? Comment les gens ont réagi aux prestations d’Angelizer dans l’ensemble ?
Le metal est une musique de scène, qui existe pour la scène, le partage avec les autres. Il doit se vivre en live avant tout, c’est ma conviction. Jusqu’ici, chaque concert que nous avons donné a été un pur bonheur, et le public s’est toujours montré très réactif et énergique. Il me tarde donc de retourner sur scène, dès la rentrée, pour pouvoir faire partager nos nouveaux morceaux et vivre à nouveau ces petits suppléments d’existence qui font grandir notre âme.
Es-tu attentif aux sorties Metal ces derniers temps ? Quels albums ont attiré ton attention ?
Ces derniers mois, je t’avoue ne pas avoir été scotché par grand-chose. Les dernières sorties à m’avoir marqué doivent remonter à un an environ, c’étaient les albums de Devian, Behemoth, Satyricon, ou encore Moonspell dont on parlait tout à l’heure. En fait, ces derniers temps, je me surprends à écouter essentiellement de vieilles choses, comme Black Sabbath, Doro ou Entombed.
En tant qu’Artiste, quel est ton point de vue sur la loi HADOPI ?
Que c’est un foutage de gueule monumental. Ceux qui téléchargent le plus sont ceux qui achètent le plus de disques.
Merci pour le temps que tu as consacré à cette interview. Je te laisse carte blanche pour conclure.
C’est moi qui te remercie. Pour conclure ? Venez tous jeter une oreille à notre musique ! Piratez comme des sauvages si ça vous chante, mais bougez-vous et allez voir les groupes en concert, faites vivre la musique !
MySpace Angelizer : www.myspace.com/angelizerband
Autres Liens : www.sire-cedric.com
Contact : angelizer@sire-cedric.com
Bonjour Cédric. Peux-tu nous parler de ton groupe, Angelizer ?
Avec plaisir ! Il s’agit d’un groupe de Death Metal, fondé avec des amis en région toulousaine. En définitive, nous jouons du Rock’n’roll, à notre manière très personnelle : lourde, exaltée, et plutôt mélodique dans l’ensemble.
Est-ce que le nom Angelizer rend hommage à Moonspell ?
C’est un nom que j’avais en tête depuis des années. À vrai dire, il fait référence aux avorteuses du moyen-âge, tout en évoquant mon obsession pour l’image angélique. La similitude avec le titre de Moonspell n’est donc qu’une simple coïncidence. Maintenant, il est évident que Moonspell reste, et de très loin, un des meilleurs groupes au monde, un de ces groupes qui ont, littéralement, changé ma vie. Si certains y voient un hommage, je ne vais surtout pas m’en plaindre. Chaque chose est toujours une pièce d’un puzzle plus vaste.
Peux-tu nous parler de votre première réalisation, Poison Dreams ? (texte, musique, etc.) Quels retours avez-vous eu de la presse et des auditeurs ?
Un très bon accueil, je dois l’avouer, ce qui m’emplit de bonheur, car Poison Dreams étant notre tout premier enregistrement, il symbolise à mes yeux la vraie naissance du groupe, le point de départ d’où tout le reste va pouvoir découler. Il s’agit d’un EP qui regroupe quatre titres de death mélodique, c'est-à-dire un mélange des opposés, d’agression et d’extase, toujours orienté vers le mouvement, la fuite en avant. En ce qui concerne les textes, il y est surtout question de quête de soi et de recherche de liberté, métaphoriquement illustré par cette obsédante thématique de la chute des anges dans la chair, donc. À tous points de vue, c’est un début pour nous.
Un album est-il à l’ordre du jour ? Si oui, peux-tu déjà nous en parler un peu ?
Cette année, nous avons composé une bonne dizaine de nouveaux morceaux. Ceux-ci continuent d’explorer les pistes ouvertes dans Poison Dreams, ce même mélange de parties très brutales et d’autres passages au contraire très mélodiques – très proches du heavy, en fait – en essayant de pousser tout ça un peu plus loin que ce que nous avions fait pour le EP. Mais il nous reste encore à arrêter une date précise pour l’enregistrement de cet album.
Tu es également l’auteur de romans. Pour les lecteurs qui ne connaissent pas cette facette de toi, est-il possible de nous en toucher quelques mots ? Quels sont tes futurs projets littéraires ? Est-ce qu’en tant que romancier, as-tu eu une influence sur les textes d’Angelizer ou bien c’est un travail de groupe ?
Comme je le dis toujours, mon métier, c’est d’écrire des romans avec des monstres dedans. (Rires.) Le tout dernier s’appelle L’Enfant des cimetières, c’est un thriller flirtant très largement avec le fantastique et l’horreur, paru aux éditions Le pré aux Clercs et qui se trouve actuellement en librairie. Quant au prochain, il est déjà programmé chez le même éditeur, début 2010. Au sein d’Angelizer, c’est bien moi qui me charge de tous les textes. Les autres membres du groupe sont assez inconscients pour me laisser carte blanche en la matière ! C’est pour moi une forme d’expression très différente de ce que je peux faire en littérature, mais très complémentaire en définitive. Quand j’écris un roman, je dois tout décrire, toujours tout montrer très précisément et tout expliquer. En revanche, quand je compose du chant, je peux me laisser aller à tout ce que l’écriture offre en termes d’abstrait, de cathartique… et bien entendu de rock’n’roll !
Le groupe a quelques concerts à son actif il me semble. Justement, est-ce important pour vous de faire vivre votre musique dans le cadre d’un concert ? Comment les gens ont réagi aux prestations d’Angelizer dans l’ensemble ?
Le metal est une musique de scène, qui existe pour la scène, le partage avec les autres. Il doit se vivre en live avant tout, c’est ma conviction. Jusqu’ici, chaque concert que nous avons donné a été un pur bonheur, et le public s’est toujours montré très réactif et énergique. Il me tarde donc de retourner sur scène, dès la rentrée, pour pouvoir faire partager nos nouveaux morceaux et vivre à nouveau ces petits suppléments d’existence qui font grandir notre âme.
Es-tu attentif aux sorties Metal ces derniers temps ? Quels albums ont attiré ton attention ?
Ces derniers mois, je t’avoue ne pas avoir été scotché par grand-chose. Les dernières sorties à m’avoir marqué doivent remonter à un an environ, c’étaient les albums de Devian, Behemoth, Satyricon, ou encore Moonspell dont on parlait tout à l’heure. En fait, ces derniers temps, je me surprends à écouter essentiellement de vieilles choses, comme Black Sabbath, Doro ou Entombed.
En tant qu’Artiste, quel est ton point de vue sur la loi HADOPI ?
Que c’est un foutage de gueule monumental. Ceux qui téléchargent le plus sont ceux qui achètent le plus de disques.
Merci pour le temps que tu as consacré à cette interview. Je te laisse carte blanche pour conclure.
C’est moi qui te remercie. Pour conclure ? Venez tous jeter une oreille à notre musique ! Piratez comme des sauvages si ça vous chante, mais bougez-vous et allez voir les groupes en concert, faites vivre la musique !
MySpace Angelizer : www.myspace.com/angelizerband
Autres Liens : www.sire-cedric.com
Contact : angelizer@sire-cedric.com